Le village

Le village
Cette vaste commune, à 3 kilomètres de Tartas où résident près de 1200 habitants, s’étend de la rive droite de la Midouze et au delà du confluent sur celle de l’Adour.

L'histoire du village est marquée par la présence d’une belle église romane fortifiée seule trace de « l’hostellerie des templiers ».

De plus, la découverte de haches à rebord du bronze ancien et les vestiges d’un camp romain à « Camp de Bas », attestent l’ancienneté de l’occupation de son territoire.

A découvrir, le retable à l’intérieur de l’église en bois polychrome, de 1643, à colonnettes fines et géminées, le clocher-porche de l’église, tour carrée à toit presque plat, les arènes en bois.

On sait que, à Bégaar, des traces de présence humaine, d'occupation des sols comme on dit, remontent loin, bien avant l'ère historique. Cette ancienneté n'explique pas pour autant l'étymologique du nom de la commune...

D'où peut provenir ce nom ? Les traces écrites les plus anciennes que nous ayons démarrent après l'an mille.

Pour le sens(*), on a pensé à un probable vieux mot gascon *bega(n)ar , "faubourg, banlieue". Mais Bégaar est un peu trop éloigné de Tartas pour être considéré comme " faubourg ". Le nom  semble composé de 2 parties : un nom qui indiquerait une origine antique d'une part, et le suffixe vers un collectif de végétaux d'autre part.

Il s'agit peut-être d'un appellatif dans la langue "locale" de ces temps reculés, que l'on reconnaît sans doute dans le basque baga (a)rte, " taillis, fourré de hêtres ".
Un lieu-dit Bega, situé au nord d'Arjuzanx et mentionné sur une carte de la fin XVIIIè s., doit avoir le même sens.

Avec le suffixe collectif -are, *Bagar(e) serait alors passé à Begar de façon assez habituelle dans la langue gasconne, au fil du temps.

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(*) Informations issues pour l'essentiel du "DICTIONNAIRE TOPONYMIQUE DES COMMUNES.Landes et Bas-Adour", CAIRN, 2005.